Démocratie éclairée

A norsys, nous menons tous les deux ans un audit interne, en interrogeant salariés, clients et fournisseurs. C’est un travail assez conséquent qui nous permet, une fois les résultats compilés, de faire des propositions d’améliorations, notamment sur les points où les résultats sont jugés insatisfaisants ou simplement pour progresser.  Ces propositions sont présentées avec les conclusions de l’audit, mors d’un séminaire interne qui réunit, pendant trois jours, le comité stratégique et une soixantaine de salariés, réprésentatifs de tous les métiers, de toutes les agences, avec un souci de parité et en intégrant des membres du Conseil social et économique.

Après questions et échanges, nous passons à la prise de décisions collectives.  

Quand elles concernent le quotidien des salariés et qu’elles ont simples à mettre en place, le vote se fait à la majorité. C’est ainsi que nous avons débattu et voté en janvier 2020 le fait de ne plus prendre l’avion quand le trajet peut se faire en train en moins de 6 heures ; de ne plus commander des plateaux repas à des traiteurs utilisant des matières plastiques, de ne plus se fournir auprès d’une multinationale qui n’a que très peu de respect de ses fournisseurs, de ses salariés, ou de la planète…  

Quand les propositions sont plus compliquées en ce qu’elles vont engager une conduite du changement plus délicate, les votes sont pondérés.  Il est nécessaire que 75% des directeurs et directrices d’agence soient d’accord, pour que le vote soit accepté.  J’appelle ça “la démocratie éclairée”. 

Les bénéfices d’une telle démarche sont innombrables.  

D’abord nous partageons l’information sur nos résultats économiques, sociaux, environnementaux et sur l’avancée de nos engagements.  

Ensuite l’entreprise opère des choix plus éclairés, plus en phase avec les attentes et les besoins et elle innove à l’écoute de leurs débats et suggestions. Les décisions ainsi prises sont portées par les collaborateurs qui peuvent les expliquer et s’appliquent plus facilement. Le coût de la conduite du changement est bien moindre et nous évitons l’écueil de projets lancés qui trainent en longueur et n’aboutissent pas.  

Enfin, bien évidemment ce dispositif qui commence par un audit à la fois quantitatif et qualitatif et se termine par des votes, booste l’engagement des salariés qui sont partie prenante de l’évolution de l’entreprise.  

Ce premier audit permaentreprise est en cours actuellement. Il est piloté par Mathilde et Thomas. 68% des collaborateurs ont répondu à un questionnaire de 100 questions, 25% ont participé à des entretiens qualitatifs. 100% des clients ont été sollicitévv