Stop à la discrimination envers les jeunes

Plus d’1 jeune actif sur 3 affirme avoir vécu une situation de discrimination dans le cadre de sa recherche d’emploi ou de sa carrière, selon l’enquête menée en France, en 2021 auprès des jeunes actifs de 18 ans à 34 ans par le Défenseur des droits et l’Organisation internationale du travail (OIT).  

 

Est-ce ainsi que nous traitons notre jeunesse ?  

Nous manquons de ressources et nous continuons de refuser de faire confiance aux jeunes.  

C’est un phénomène massif, dont tout le monde a conscience, mais c’est une posture, c’est culturel. Nos stéréotypes nous conduisent à les sous-estimer en raison de leur âge, de leur genre et de leur origine.   

Dans nos métiers numériques, comme dans la plupart des autres, les clients veulent des “personnes expérimentées”, des” experts”, et éventuellement… “quelques jeunes”, mais pas plus ! Même un haut niveau d’études ne permet pas de les protéger, explique l’enquête de l’OIT.  

  

Pourtant, un jeune très bien formé peut être très efficace.   

 

A partir du moment où l’entreprise investit dans leur montée en compétences rapide pour passer de l’école à l’entreprise, les jeunes sont très performants et pas plus désarmés que leurs aînés.   

A norsys, en France, nous formons tous les jeunes développeurs dès leur arrivée à notre vision du métier, à de bonnes pratiques, à de nouvelles connaissances telles que l’éco-conception. Au Maroc, l’école technomaker offre 5 mois de formation complémentaire à des jeunes sortant de formation bac+5. 

 

L’impact est interpellant. Il sont souvent tout aussi compétents que des profils de plusieurs années d’expérience postulant au recrutement dans notre entreprise. D’autre part, ces formations, les motivent, créent de l’enthousiasme parce qu’on leur a fait confiance. 

  

Bien sûr, embaucher des jeunes suppose un accompagnement, un management porteur de confiance et d’autonomie.  Mais nous avons constaté à norsys que le modèle permaentreprise renforce leur engagement parce que ses trois principes éthiques (prendre soin des humains/ préserver la planète/ se fixer des limites et partager les richesses) sont ceux auxquels ils tiennent le plus 

C’est ce qui leur permet de trouver du sens dans leur travail, de participer à la vie de l’entreprise, d’avoir un équilibre vie pro /vie perso, d’être en situation de régénérer leurs énergies, de croire en un avenir meilleur. 
 

Et puis, écouter les jeunes, prendre en compte leur regard sur le monde, sur leur façon de vivre, c’est en fait concrétiser une posture clé du modèle Permaentreprise : anticiper les mutations, les nouvelles tendances, faire de l’anticipation une opportunité pour être plus performant. 

 

Sylvain Breuzard