Les besoins des jeunes vis-à-vis de l'entreprise

40 % des 18-24 ans considèrent que le rôle principal d’une entreprise est de donner les moyens à ses salariés de s’épanouir professionnellement. Cet épanouissement passe à leurs yeux par le fait de continuer à apprendre, de participer à la vie de l’entreprise, de bénéficier d‘un management porteur d’autonomie et de confiance, selon l’enquête fondation Jean Jaurès, BVA, Macif publiée hier. 

 40% d’entre eux aspirent à davantage de sérénité et de stabilité et rêvent de s’enraciner dans des “territoires” et des “paysages” et de rejoindre une entreprise locale. Ce besoin, nouveau, fait écho à la fragilisation émotionnelle et psychologique entrainée par la succession des crises depuis 2015 et à l’anxiété montante face à l’état du monde. 

 

37% souhaitent que l’entreprise soit utile à la société et s’engage authentiquement pour préserver l’environnement, en alignant les actes aux paroles et en avançant des preuves concrètes, (par exemple en refusant de travailler avec certains fournisseurs). 

 

Enfin, quand ls regardent notre société et notre époque, 54% des jeunes estiment qu’il manque d’abord de la solidarité entre les gens. 

Les entreprises entendent-elles ces nouveaux besoins ?  

Je suis persuadé que les entreprises les plus performantes ne sont pas celles qui cherchent à répondre opportunément à certaines attentes des salariés, mais celles qui proposent un projet global autour des trois principes éthiques du modèle de Permaentreprise. 

 

Prendre soin des êtres humains avec un management à forte sensibilité humaine, des dispositifs d’équilibre vie pro/vie perso, des moyens multiples de régénérer les énergies physiques et mentales, un fonctionnement non-top/down et de pouvoir participer la vie de l’entreprise. 

 

Préserver la planète avec des engagements à la hauteur des enjeux et des faits concrets et tangibles pour les salariés. 

 

Se fixer des limites et redistribuer équitablement les richesses, une façon de renforcer la solidarité très attendue des jeunes (54%) entre l’entreprise et ses collaborateurs, entre l’entreprise et le monde associatif qui est le ciment de notre société. 

 

N'est-ce pas le moment de monter dans le premier wagon du train de la Permaentreprise ? 

Sylvain Breuzard