Parité et égalité professionnelle

Il aura fallu 6 lois depuis l’an 2000 et désormais des menaces de sanction pour faire progresser l’égalité hommes/femmes dans les entreprises. Et nous n’y sommes pas encore …  

Cela reste un vrai problème et la triste preuve qu’il faut souvent moult contraintes législatives et réglementaires pour faire bouger les entreprises. 

Le modèle permaentreprise par ses objectifs d’impact permet une égalité professionnelle notamment en matière de salaires et d’accès à la formation mais il peut être également un booster d’innovation en la matière.  

Pour répondre à un de nos enjeux chez norsys « permettre aux salarié.e.s d’influencer l’évolution de l’entreprise« , nos organes de pilotage et de gouvernance sont composés dans une démarche d’égalité professionnelle.  

 

Nos principes de composition sont les suivants :   

  • Tendre vers une parité hommes/femmes à 50/50, même si 70% des collaborateurs sont des hommes. 

  • A minima un membre du CSE. 

  • Une représentativité des métiers. 

 

Pourquoi ?

 

Parce qu’un monde fait d’équilibre fonctionne toujours mieux et qu’une équipe diversifiée et complémentaire dans les qualités, les talents, les regards et les postures, est beaucoup plus riche et plus innovante plus qu’une équipe où tout le monde pense de la même chose.  

 

C’est un long combat qui passe aussi par le fait de chercher à augmenter toujours plus le nombre de femmes qui nous rejoignent dans un monde très masculin (au Maroc, 50% des recrutements sont féminins. Mais aussi à veiller à ce que les femmes aient les mêmes chances d’obtenir un salaire, une augmentation, un accès à la formation, à une promotion, à un poste à responsabilité, à ce qu’elles ne soient pas pénalisées par une maternité. 

 

Nous avons encore une faiblesse, un lieu où nous ne sommes pas encore parvenus à la parité : le comité de direction.  
 

Si la nature avait fait les choses autrement et avait doté les hommes de la possibilité d’enfanter, que penseraient-ils de la situation réservée aux femmes aujourd’hui ? Je ne suis pas sûr qu’ils s’en satisferaient.  

 

Sylvain Breuzard